L'auteur, que Allah lui fasse miséricorde, a dit :
Chapitre : Laver le mort, l'envelopper dans un linceul, faire la prière funéraire pour lui et l'enterrer est une obligation communautaire s'il s'agit d'un musulman qui est né vivant. Quant au mort-né, il est un devoir de le laver, de l'envelopper dans un linceul et de l'enterrer. Mais on n’accomplit pas la prière funéraire dans ce cas.
Le minimum du lavage est réalisé en éliminant les najaçah et en répandant de l'eau purificatrice une fois, sur toute sa peau, ses cheveux et ses poils, même s'ils sont denses.
Le minimum du linceul est réalisé avec ce qui couvre l'ensemble du corps. Il s'agit de trois tissus pour qui laisse un héritage dépassant le montant de ses dettes et n'a pas exprimé sa volonté que l’on délaisse le triplement.
Le minimum de la prière funéraire est réalisé en ayant l'intention de faire la prière pour le mort, d’accomplir une obligation tout en précisant qu’il s’agit d’une prière funéraire en disant Allahou 'akbar tout en étant debout si on le peut, en récitant ensuite la Fatihah ; puis en disant Allahou 'akbar, Allahoumma salli ^ala Mouhammad ; puis Allahou 'akbar,Allahoumma ghfir lahou wa rhamhou ; puis en disant Allahou 'akbar, as-salamou ^alaykoum.
Il est indispensable d'y observer les conditions de validité de la prière et de se garder de ce qui l’annule.
Le minimum de l'enterrement est réalisé en creusant une fosse qui dissimule son odeur et qui le protège des animaux sauvages. Il est recommandé de la creuser d’une profondeur équivalente à la taille de quelqu’un qui lève le bras et de l'élargir. Il est un devoir d’allonger le mort face à la qiblah et il n'est pas permis d'enterrer dans des caveaux.